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Gaule cisalpine

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Gaule cisalpine
(la) Gallia Cisalpina

IVe siècle av. J.-C. – Ier siècle av. J.-C.

Description de cette image, également commentée ci-après
Les peuples de la Gaule cisalpine au IVe siècle av. J.-C., en bleu
Informations générales
Statut Terres celtiques puis Province romaine
Langue(s) (langue non indo-européenne)
Ligure ancien
Rhétique
Étrusque
(langues indo-européenne)
Vénète
Latin
Langues celtiques continentales
Histoire et événements
entre -350 et -250 Établissement des Celtes
-387 Hypothétique siège celte de Rome
-232 Début de la conquête romaine
-191 Fin de la conquête romaine
-49 Jules César franchit le Rubicon
-42 Annexion à l'Italie

Entités suivantes :

Carte de la moitié nord de l'Italie sous Auguste, après la réforme de l'an 7. L'Italie avait été divisée en 11 régions administratives. La Gaule cisalpine correspondait aux régions suivantes : Regio XI Transpadana ainsi qu'à la Cispadana.

La Gaule cisalpine (latin : Gallia Cisalpina, Gallia Citerior, Gallia togata ou Provincia Ariminum), aussi appelée Gaule citérieure, est la partie de la Gaule qui couvrait l'Italie du Nord. Elle était ainsi nommée par les Romains en raison de sa position en deçà des Alpes (par opposition à la Gaule transalpine, s'étendant au-delà). La Gaule cisalpine est le territoire occupé par les Celtes, qui correspond aux deux régions (Regio XI Transpadana et Gaule Cispadana), et non l'ensemble du Nord de l'Italie, peuplé de populations diverses.

Terminologie

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Gallia Cisalpina [« Gaule cisalpine »[1],[2]] est utilisé par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules[3] ; Gallia Citerior [« Gaule citérieure »[4],[5]] l'est par Cicéron dans son discours sur les provinces consulaires[6] ainsi que par Suétone dans sa Vie des douze Césars[7]. Le terme "Gallia Cisalpina" a été utilisé pour dénommer certaines parties du Nord de l'Italie qui ont vu s'installer des tribus celtes arrivant de l'autre côté des Alpes. Elle fut agrandie, plus tard au XIXe siècle[réf. nécessaire], à l'ensemble de l'Italie du Nord.

Localisation

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Le territoire de la Gaule cispadane couvrait approximativement les actuels territoires suivants :

Le territoire de la Gaule transpadane (Strabon, "Géographie", Livre V, 1, 4) couvrait approximativement les actuels territoires suivants :

Ses limites topographiques étaient :

La plaine du Pô fut romaine depuis la fin du IIIe siècle av. J.-C. (-222), mais ce n'est qu'en 81 av. J.-C. que la province de Gaule cisalpine fut créée[8].

La Gaule cisalpine était administrée par un propréteur. Elle était gouvernée depuis Mutina (aujourd'hui Modène). La province fut annexée à l'Italie vers 42 av. J.-C. sous le second triumvirat. Les poètes Virgile et Catulle ainsi que l'historien Tite-Live étaient natifs de cette province.

Expansion celtique des IVe et IIIe siècles av. J.-C.

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Alors que le Monde celte apparaît globalement stable au milieu du Ier millénaire av. J.-C., les IVe et IIIe siècles av. J.-C. voient d'importants groupes celtes se mettre en mouvement vers la plaine du Pô, la Pannonie, le bassin des Carpates, les Balkans et la Grèce puis l'Asie Mineure[9],[10].

Au début du IVe siècle av. J.-C. se produit en Italie l'invasion celtique demeurée célèbre en raison de la victoire remportée en -387 sur les Romains lors de la bataille de l'Allia et de l'épisode des oies du Capitole suivi du célèbre « Vae victis » lancé par Brennos aux vaincus. Des groupes migrants de Sénons, Boïens, Lingons[note 1] et Cénomans s'établissent en force en Italie du Nord. Au côté des Insubres et Taurini, autres peuples celtiques déjà établis (depuis au moins le VIe siècle av. J.-C.[réf. souhaitée]), ils constituent la Gaule transpadane[11].

« Gaulois en vue de Rome », d'après Évariste-Vital Luminais (musée des Beaux-Arts de Nancy).

Dans le même temps a lieu l'invasion celtique en Pannonie, première étape d'une expansion plus vaste en direction du bassin des Carpates dont témoignent de nombreuses tombes découvertes sur le territoire de l'actuelle Hongrie. Vers -279, la Grande Expédition commandée par Brennos pénètre en Thessalie, force le passage des Thermopyles et marche sur Delphes. L'un des groupes celtes partis envahir la Grèce s'installe au retour au confluent de la Save et du Danube pour donner naissance aux Scordiques. D'autres groupes s'établissent en Thrace pour y fonder le royaume de Tylis. Un dernier groupe passe au service de Nicomède Ier, roi de Bithynie, qui l'installe en Anatolie où il fonde le royaume Galate[10],[12].

Conquête romaine

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« Pillards gaulois », d'après Évariste-Vital Luminais (musée d'Art et d'Histoire de Langres).

La troisième guerre samnite voit la défaite de la coalition constituée par les Sénons, Samnites, Étrusques et Ombriens devant les Romains à la bataille de Sentinum en -295. Malgré cette défaite à laquelle sont associés les Sénons, les Celtes de Gaule cisalpine parviennent à contenir les Romains au prix des batailles d'Arretium en -284 et du lac Vadimon en -283[13].

Avec sa victoire lors de la première guerre punique, Rome est libre de reprendre la conquête du territoire des Sénons. Pour ce faire, elle conclut des traités d'alliance avec les Vénètes et les Cénomans[14]. En dépit de leur pugnacité, les Sénons doivent se retirer d'Étrurie et se replier sur la Plaine padane en -232. Cette même année, le Sénat romain, sur proposition de Flaminius, vote une loi sur le partage des terres de ces derniers[14]. En -226, les Boïens et les Insubres obtiennent le renfort de contingents Gésates dirigés par Anéroeste et Concolitan. Rome fait alors appliquer les traités conclus avec les Vénètes et les Cénomans, qui lèvent une armée d'environ 20 000 hommes afin de s'opposer aux Insubres[14]. En -225, ces derniers remportent la bataille de Faesulae[14]. Lors de leur repli, ils sont mis en déroute par une seconde armée romaine au Cap Télamon[15]. En -224, les légions romaines investissent le territoire des Boïens, qui capitulent. En -223/-222, les Insubres sont défaits à la bataille de Clastidium[15]. En -222, Publius Cornélius Scipion et Marcus Claudius Marcellus prennent Mediolanum, après avoir tué le chef des Gésates Viridomar[15], et obtiennent la reddition des Insubres.

Ducarios décapite Caius Flaminius Nepos à la bataille du lac Trasimène (d'après Joseph-Noël Sylvestre / Musée des beaux-arts de Béziers)

Malgré ces succès militaires, la République romaine n'a pas totalement soumis la Cisalpine. Lors de la deuxième guerre punique, les Celtes cisalpins s'allient à Carthage, excepté les Taurins, qui se sont opposés au passage des troupes d'Hannibal sur leur territoire. La résistance celte s'affirme aux côtés des Carthaginois, particulièrement à la bataille du lac Trasimène voyant notamment le consul romain Caius Flaminius Nepos tué par le cavalier insubre Ducarios.

L'issue de la deuxième guerre punique n'ayant pas été favorable à la Gaule cisalpine, les Romains défont de nouveau les Celtes à Bedriacum en -200, bataille à l'issue de laquelle seuls les Boïens et les Insubres opposent une résistance. Après la reddition de ces derniers à Mutina en -194, les Boïens résistent face à Rome jusqu'en -191. Dès lors, la Gaule cisalpine tombe sous la dépendance de la République romaine[16].

Romanisation

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Casque gaulois cisalpin en bronze (IIe siècle av. J.-C.).

La première forme de romanisation de la province est la création de la Via Flaminia en 220 av. J.-C. par le censeur Flaminius. Cette voie, reliant Rome à l'Adriatique, correspond à l'itinéraire qui avait été suivi par les légions romaines au début du IIIe siècle av. J.-C. pour se rendre de l'Ombrie au territoire des Sénons[17]. Les premières cités de droit latin fondées en Cisalpine sont Plaisance et Crémone en -219[17].

La Gaule cisalpine devient en -81 la Provincia Ariminum administrée par un propréteur. En -73, Spartacus y défait la légion de Gaius Cassius Longinus. Vers -42, elle est intégrée à l'Italie romaine[18],[19].

Durant les crises qui secouent la république au Ier siècle av. J.-C., le contrôle de cette province est un enjeu majeur pour deux raisons. D'abord, elle est une position géostratégique capitale pour Rome, puisqu’elle est la porte d'entrée nord de l'Italie, que ce soit par l'est, l'ouest ou le nord (Alpes). Des armées y stationnent donc en permanence, Cette présence militaire explique la seconde raison: la Gaule cisalpine est la plus proche région militaire de Rome et celui qui la commande n'est qu'à quelques jours de marche de la capitale. En janvier -49, Jules César, proconsul des Gaules, y compris la Cisalpine, en franchit la limite (Rubicon) et envahit l'Italie, déclenchant la guerre civile[20].

À propos de la romanisation de la Gaule cisalpine, l’historien Jean-Michel David indique dans son livre La romanisation de l’Italie[21], et ce dès l’introduction[22], que cette partie nord de l’Italie, a connu une phase de colonisation importante caractérisée par l’installation dans cette zone frontière d’un grand nombre de Romains et d’Italiens en provenance du centre de la péninsule[23], ce qui a permis à Rome d’affirmer son emprise sur ces territoires.

Les déplacements de populations, conséquences de la seconde guerre punique, furent assez prégnants pour avoir des effets importants sur l’ensemble du peuplement de la péninsule[24]. Certains ont été forcés comme l’expulsion des Ligures à la limite du Samnium et de la Campanie[25], d’autres volontaires, comme l’important processus de colonisation de la Gaule cisalpine par les Romains et Italiens provenant de territoires plus méridionaux par rapport à cette zone frontière conquise par Rome.

L’auteur mentionne également que la profondeur de la colonisation au sein de la Gaule cisalpine n’a pas été partout la même, malgré son importance : la Transpadane, cette région au nord du Pô, a connu une colonisation moins dense que la Cispadane située au sud du fleuve[26], où elle a, selon ce dernier, fait disparaître les populations gauloises[27]. Ailleurs, en revanche, comme dans la partie septentrionale de l’Etrurie, dans la région de Luna, elle eut pour conséquence un certain maintien de l’équilibre démographique.

Au niveau de la péninsule italienne, ces déplacements ont engendré une homogénéité culturelle et politique accrue de cet espace géographique sous la domination de Rome[28], ainsi qu’une modification de son peuplement humain[29].

Notes et références

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Références

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  1. « Cisalpin », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 20 août 2015)
  2. Informations lexicographiques et étymologiques de « cisalpin » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 20 août 2015)
  3. Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, VI, 1
  4. « Citérieur », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 20 août 2015)
  5. Informations lexicographiques et étymologiques de « citérieur » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 20 août 2015)
  6. Cicéron, Sur les provinces consulaires, 36
  7. Suétone, Vie des douze Césars, Vie de Jules César, 30, 1
  8. Tite-Live, Histoire romaine, XXXIV, XXXV, XXXVI.
  9. Venceslas Kruta & Paul-Marie Duval, Les Mouvements celtiques du Ve au Ier siècle avant notre ère, CNRS / 1978
  10. a et b Henri Hubert, Les Celtes et l'expansion celtique jusqu'à l'époque de La Tène, Albin Michel à Paris (collection « Évolution de l'humanité ») / 1989 (ISBN 2226000771)
  11. Henri Hubert, « L'expansion des Celtes à l'époque de la Tène / Les Celtes en Italie », Les Celtes depuis l'époque de la Tène et la Civilisation celtique, La Renaissance du Livre à Paris, 1933 lire en ligne
  12. Venceslas Kruta & Paul-Marie Duval, Les mouvements celtiques du Ve au Ier siècle avant notre ère, CNRS / 1978
  13. J.-H.-C. Williams, Romans and Gauls in Republican Italy, 2001, Oxford classical monographs (ISBN 0-19-815300-7) lire en ligne.
  14. a b c et d André Piganiol, La conquête romaine, p. 229.
  15. a b et c André Piganiol, La conquête romaine, p. 230.
  16. Venceslas Kruta, Les Celtes en Italie, Mondadori à Milan / 1999.
  17. a et b André Piganiol, La conquête romaine, p. 231.
  18. Elena Percivaldi, Les Celtes, une civilisation européenne, Florence, Giunti, 2003.
  19. Christian Peyre, La Cisalpine gauloise du IIIe au Ier s. av. J.-C., Paris, ENS, 1979.
  20. Autre exemple notable, D. Junius Brutus, un des membres de la conjuration menant à l’assassinat de César. En 44, il est propréteur de la Cisalpine. Marc Antoine essaye de l'en évincer. Un affrontement militaire paraît de plus en plus probable. Il écrit une lettre à Cicéron fort explicite où il décrit les opérations militaires qu'il mène dans les Alpes pour aguerrir ses troupes en vue du conflit à venir. Cicéron, Ad familiares, X, 1, reprise sous le n° DCCCVIII de la Correspondance, volume X, Collection des Universités de France (collection Budé), Les Belles Lettres, 1991 (éditeur J. Beaujeu).
  21. Jean-Michel,. Impr. Maury), La romanisation de l'Italie, Flammarion, impr. 2010 (ISBN 978-2-08-122446-9 et 2-08-122446-1, OCLC 690860286, lire en ligne)
  22. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.9 :

    « Il suffit, en effet, de penser à l'importance des phénomènes de colonisation en Cisalpine (...). »

  23. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.88 :

    « La Cisalpine bénéficiait malgré tout d'un traitement particulier. Tout se passait en effet comme si les milieux dirigeants romains avaient décidé d'en faire une vaste région frontière où il fallait installer un grand nombre de Romains et d'Italiens du centre de la péninsule, à la fois pour écarter toute menace gauloise et pour se réserver les terres confisquées dans les régions méridionales. »

  24. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.88 :

    « Dans toute l'Italie cependant les phénomènes de déplacement de population furent assez importants pour avoir eu des effets sensibles sur l'ensemble du peuplement. »

  25. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.86 :

    « (...) Il y eut d'autres cas, car les Romains procédèrent à des déportations qui permirent de repeupler des territoires qui avaient été précédemment dévastés. Les Ligures par exemple, qui en 180 furent installés sur celui des Taurasini à la limite du Samnium et de la Campanie, étaient 47 000, femmes et enfants compris. De tels chiffres laissent supposer qu'en ajoutant d'autres cas sur lesquels nous ne sommes qu'à peine renseignés, c'était l'équilibre démographique et plus encore ethnique de certaines régions qui se trouvait modifié. »

  26. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.21 :

    « (...) Elles annonçaient cependant la situation qui prévalut aux IIe et Ier siècles, quand, après la deuxième guerre punique, la Cispadane fut de nouveau très largement colonisée et romanisée alors que la Transpadane demeurait peuplée d'alliés de Rome, largement autonomes, si bien que l'intégration de ces deux parties de la plaine du Pô dans l'ensemble romain ne se fit ni au même rythme, ni selon les mêmes formes. »

  27. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.89 :

    « (...) Dans certaines régions comme la partie de la Cisalpine qui se trouvait au sud du Pô, le processus fut tel que les populations gauloises disparurent sous l'effet de la colonisation. »

  28. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.89 :

    « (...) Mais de toute façon, ce processus avait nécessairement pour conséquences, d'une part, une plus grande homogénéité culturelle et politique de l'Italie sous la domination unique et reconnue de Rome, et de l'autre, l'accroissement en poids, en profondeur et en étendue de cette même domination. »

  29. Jean-Michel David, La romanisation de l'Italie, Flammarion, 260 p. (ISBN 978-2-0812-2446-9), p.89 :

    « (...) Mais tant de terres changeaient de mains, tant de familles changeaient de lieu, du Latium à la Cisalpine, de la Ligurie à la Campanie, que la composition ethnique et sociale de la péninsule ne pouvait manquer d'être modifiée. De façon variable, évidemment, selon le nombre des immigrants, la taille des lots qui leur étaient attribués et les sites où ils étaient implantés, au cœur des populations indigènes ou à la périphérie de leur territoire. »

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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